Homo-„Bestietnis“: Franséich Buergermeeschteren beschützen d’Kanner!

Elo wou sech a Frankräich d’Debatt ëm d’Homosexuelle -„Bestietnis“ weider zouspëtzt, ass et interessant fir op déi Initiativ vun well schonn iwwer 20.000 Buergermeeschteren an aneren Gemengemandatären  (officiers de l’état civil no franséichem Recht) opmierksam ze maachen, déi  eng Petitioun géint déi gesellschaftlech Fehlentwécklung ënnerschriwwen hunn. Déi Initiativ gouf iwwerparteilech gegrënnt: vun zwee Politiker vun der Rietser an zwee vun der Lénker.

Hei ass de Link:

http://www.mairespourlenfance.fr/

Et sinn d’Buergermeeschteren déi d’Leit bestueden, net d’Deputéierten an net d’Sénateuren. Et därf een also hoffen, dat et an enger Rei vu Gemengen zu Widderstand géint d’Homo-„Bestietnis“ kënnt, sollt sou e Gesetz da gestëmmt ginn.

Iwwer 3.000 Ennerschrëften sinn vu gewieltenen Leit vun där politescher Lénker, déi een fir dee Geste natierlech muss besonnesch felicitéieren.

Wéi ass et mat de Buergermeeschteren zu Lëtzebuerg? Gëtt et bei hinnen keen Widderstand?  Wou ass d’Stëmm, besonnesch vun den CSV-Buergermeeschteren, mä och vun denen aneren?

Hei ass d’Argumentatioun vun denen franséichen „Buergermeeschteren fir d’Kanner“:

„Pourquoi s’opposer au mariage et à l’adoption par les couples homosexuels ?

Au nom de la protection de l’enfance, car il n’y a pas de droit à l’enfant, il y a un droit de l’enfant. Tout enfant a droit à un père et une mère. C’est cette complémentarité qui lui permet de construire son équilibre. Refuser à l’enfant le droit d’être élevé par un père et une mère, ou lui brouiller ses repères dans le cadre de la procréation médicalement assistée par exemple, c’est prendre le risque de le déstabiliser psychologiquement.

Au nom du rôle du mariage. Le mariage a été créé pour encourager le renouvellement des générations, qui est la condition de survie de notre société. Le mariage n’est donc pas d’abord la reconnaissance d’un sentiment amoureux : l’Etat n’a pas à se mêler de la vie privée des gens. Le mariage est une institution qui reconnaît la mission d’intérêt général de la famille et protège les plus faibles de ses membres. Le mariage est le socle de la société, parce qu’il est la première cellule sociale de l’enfant et qu’il est le lieu du pari de la différence et que c’est sur ce pari que la société se construit.

Au nom de la conception républicaine de la liberté. La liberté n’est pas la satisfaction illimitée des désirs de chacun : l’individualisme dérégulé. Jamais on ne peut exercer sa liberté au détriment d’un autre. En ne reconnaissant pas à l’enfant la liberté fondamentale de ne pas être privé de la complémentarité d’un père et d’une mère, on nie cette définition républicaine. On cède à une revendication dont on ne sait pas mesurer aujourd’hui l’ensemble des conséquences.

Au nom de la conception républicaine de l’égalité. L’égalité n’est pas le gommage des différences. L’égalité, c’est le même traitement pour les mêmes situations. Or la situation d’un couple hétérosexuel se distingue de celle d’un couple homosexuel puisque le premier fait le pari de la fidélité dans cette différence fondamentale de l’humanité qu’est la différence des sexes. Cette altérité sexuelle du couple ouvre l’enfant (naturel ou adopté) sur le pari de la différence dans la vie en générale. C’est ce que toutes les sociétés reconnaissent et encouragent depuis des millénaires chez les couples hétérosexuels.

Au nom de l’éthique. Les arguments d’égalité des droits invoqués pour les couples homosexuels ouvrent la porte à d’autres “égalités de droit” suivant la même logique erronée : le droit à avoir un enfant pour tous (Procréation Médicalement Assistée ou Gestation Pour Autrui), le droit à se marier à plus que 2 (notamment protéger juridiquement les couples d’hommes et de femmes s’organisant pour avoir un enfant à eux 4) etc. Or cette logique est erronée car elle fait fie de tout repère éthique fondamental et indiscutable. Dans cette logique, tout est discutable au nom du progrès.

Au nom du principe de parité. Ce principe de parité tend à être appliqué dans toutes les sphères de la société, dans les entreprises, dans partis politiques, dans les instances gouvernementales. Or dans la famille, base même de la rencontre et du dialogue dans l’altérité sexuelle, ce principe serait supprimé ?

Le collectif rejette évidemment toute homophobie et tout jugement de valeur. Le choix ou le mode de vie des personnes homosexuelles sont parfaitement respectables, mais leur union ne s’inscrit pas dans le cadre du mariage, qui est une institution républicaine avec un but précis. On peut d’ailleurs remarquer que de nombreuses personnes homosexuelles, relayées par des associations (« + gay sans mariage », par exemple) s’opposent au projet de loi.“

http://www.mairespourlenfance.fr/

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